Du Pokemon Go à l’assurance il n’y a qu’un pas
Cet été 2016 vous ne passerez pas
à côté du phénomène Pokémon Go ! Vous aussi vous vous demandez que font
tous ces gens qui marchent les yeux rivés sur leurs téléphones, aucun doute ils
jouent certainement à Pokemon Go. Le jeu fait des ravages au vrai sens du terme
avec plus de 100 millions de téléchargements
à travers le monde.
Des délits et accidents plus ou
moins graves ont été signalés notamment aux Etats Unis où le jeu fait fureur. En
France, deux accidents ont déjà été signalés dont celui d’une conductrice dans
l’Aisne qui a perdu le contrôle de sa voiture sur l’autoroute A4.
C’est bien connu, l’un des enjeux
de l’assurance est de savoir s’adapter ! Ainsi, la banque russe Sberbank a
décidé de proposer une assurance gratuite aux dresseurs de Pokemon. Elle couvrirait
les éventuels frais liés aux accidents causés par les joueurs distraits. La banque
envisage même d’avoir des Pokemons pour attirer les joueurs…qui n’en restent
pas moins des clients potentiels. Ne nous
voilons pas la face, l’objectif principal est de pouvoir familiariser le public
avec les assurances.
La ferveur du Pokemon Go confirme
que les assureurs peuvent être en mesure de s’adapter (rapidement) aux
phénomènes sociaux. Et c’est l’un des défis majeurs qu’ils devront relever dans
les prochaines années face à une société où émergent de nouveaux modes de
consommation. C’est le cas de l’économie de partage qui fait des émules partout
à travers le monde (crowfouding, covoiturage, coworking, vente et échange entre
particuliers…). Nous sommes près de 89%* de français à avoir eu recours au
moins une fois à la consommation collaborative. Face à ces nouvelles habitudes,
l’assurance ne peut continuer à proposer des produits classiques décorrélés des
besoins des consommateurs. Par exemple en auto, la location de véhicule entre
particuliers gagne du terrain et commence à être prise en compte dans contrats
proposés. Allianz s’est allié au site Drivy. D’autres compagnies ont également suivi
cette mouvance : MMA avec Livop et Tripndrive, la MACIF avec Deways ou encore
la MAIF avec Blablacar.
Ces évolutions doivent être
considérées comme une opportunité pour les assureurs. Et on peut aller plus
loin en affirmant qu’il en va de la survie de l’assurance.
*Etude réalisée par Nomadeis et TNS Sofres en novembre 2014.
Voici le coup de gueule de cet internaute qui a failli avoir un accident à cause d'un chasseur de Pokemon. La vidéo peut prêter à sourire mais ils ont tout de même frôlé le pire !
Et comme dans le jeu, il existe des assurances avec lesquelles la distance que vous parcourez à une importante ! Bon le but de l'assurance au kilomètre n'est pas d'encourager les utilisateurs à rouler le plus possible mais l'inverse. Moins vous roulez, moins vous payez.
RépondreSupprimerComme vous ne payez que ce que vous roulez, autant profiter des petits trajets à pied pour sortir votre téléphone et attraper les petites bêtes.
j'avais l'honneur de visiter ce blog.
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