La fiscalité de l'assurance vie
L’assurance
vie reste au même titre que le Livret A, l’un des placements d’épargne favori
des français. Pourtant, la collecte du mois de mars 2013 connaît une légère diminution par rapport au mois précédent.
Globalement tous les produits d’épargne supposent une fiscalité plus ou moins importante. Mais celle de l’assurance vie est reconnue pour être assez attractive. Dans tous les cas le paiement des prélèvements forfaitaires libératoires (PFL)* est prévu. Mais le taux dépend du nombre d’années d’épargne (ou plutôt du contrat). Ainsi il est de :
www.dreamstimefree.com |
En
discutant avec des personnes de mon entourage sur l’assurance vie, j’ai
constaté une chose : en termes de fiscalité, tout le monde pense (ou sait)
qu’il vaut mieux laisser son épargne « travailler » le plus longtemps
possible mais ça s’arrête là.
Nombreuses
sont les personnes qui possèdent une assurance vie tout en ignorant l’essentiel
sur sa fiscalité. Les titulaires découvrent parfois un peu tard qu’ils ont fait
de mauvais choix concernant le placement ou la gestion de leur épargne.
Globalement tous les produits d’épargne supposent une fiscalité plus ou moins importante. Mais celle de l’assurance vie est reconnue pour être assez attractive. Dans tous les cas le paiement des prélèvements forfaitaires libératoires (PFL)* est prévu. Mais le taux dépend du nombre d’années d’épargne (ou plutôt du contrat). Ainsi il est de :
-
35% lorsque le retrait intervient alors que le
contrat a moins de 4 ans
-
15% quand cela intervient entre 5 et 8 ans
-
7,5% dans le cas des contrats de plus de 8 ans
Par
ailleurs, aussi bien pour le rachat total que le rachat partiel, le particulier
peut également choisir d’intégrer ses placements dans les revenus imposables au
lieu du PFL.
Bien que
la fiscalité soit intéressante pour l’assurance vie, la controverse demeure
pour savoir si vous y gagnez ou pas au final. En effet, l’imposition se fait
uniquement sur les intérêts générés par les placements. Toutefois il faut peser
le pour et le contre entre le rendement du contrat souscrit et les différents
frais prélevés (frais d’entrée, frais annuels de gestion, frais sur versement…).
*Le
prélèvement forfaitaire libératoire peut se définir comme une taxe qui peut
être choisie à la place de l’impôt sur le revenu pour des sommes épargnées ou
placées. Lorsqu’on choisit ce prélèvement les montants concernés ne sont pas
intégrés dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire